Lors des nuits longues et froides
Quand mes sanglots raisonnent
Et secouent mon corps de spasmes
Je m’évade dans un ailleurs aérien, serein
Dans une bulle cristalline
Où ton regard me rassure
Où tes bras me réchauffent
Où ton cœur s’ouvre enfin à moi…
J’ignore pourquoi c’est encore toi que j’espère
J’ai cessé de vouloir comprendre mon cœur
Il a ses secrets qu’il me cache avec entêtement,
Il se dérobe à ma volonté,
Riant de mes vaines tentatives pour t’effacer…
Bien sûr que les semaines et les mois passent
Que le souvenir de nous s’embrume,
Que mes mains ont cessé de se refermer sur ton absence
Mais mon amour pour toi résiste encore…
J’ai appris à l’apprivoiser, à le faire taire même parfois…
Mais je le sais solide, bien accroché…
J’ai cessé de lui en vouloir,
Mon pauvre cœur, mon pauvre amour…
Il me rappelle ce sentiment intense de vie que tu m’as fait éprouver.
Aimer à ce point…
N’est-ce pas la plus belle façon de se sentir exister ?
Qu’importe les larmes
Et la douleur du vide que tu as laissée derrière toi…
01/2009
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