C’est dans les lourds silences de la nuit que mon corps relâche ses maux…
Ces silences, si bruyants…
Les échos des cris, des peurs qui se heurtent à ces murs…
J’ai si froid…
Ton visage dans ma mémoire, ce sourire que j’aimais tant…
J’ai encore du mal à reconnaître les traits de mon bourreau…
J’ai si mal… et mon corps tremble encore tellement de tes violents assauts…
Et j’ai si peur… si peur de ne jamais me défaire de ces douleurs atroces…
Quoi que je fasse aujourd’hui et demain,
Plus jamais je ne pourrais vivre avec l’illusion que ça n’a jamais existé.
L’enfant en moi crie et supplie,
Et pleure sur l’indécente violence qui a tué son innocence…
Entre ces murs de haine, je me suis enfermée.
Les pourquoi se cognent comme des boomerangs
Et me frappent en plein visage.
Les mots de sang se mêlent à mes larmes
Et m’abattent peu à peu ?...
Ma peau déjà couverte de cicatrices
Se pare de nouvelles plaies.
Ma bouche sourit de ces blessures béantes
Qui ne m’arrachent plus aucun cri…
J’en ai fini de crier.
Trop d’échos assourdissants
Heurtent mes silences…
11/2009
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