dimanche 30 décembre 2012

Texte du 26/12/2012


Une envie d’écrire, de sentir mon stylo glisser sur ce papier et ma main caresser les mots… J’ai le regard épuisé de l’insomnie de cette nuit mais mon cœur est apaisé.
Je l’ai troublé ces derniers jours, perturbé par trop de questionnements, de doutes, de peurs…
Je me rends compte que tout est beaucoup plus simple que je n’ai pu le penser…
Tant que j’écoute ce que me dit mon cœur, tant que je ne me laisse pas submerger par mes craintes, je ressens la vie paisiblement et avec une immense reconnaissance.
Le temps s’écoule et j’avance sur le chemin qui est le mien. 
Bien sûr je tâtonne, je tremble, j’ai parfois une terreur indicible de faire un pas supplémentaire quand les cris de mes ombres envahissent mes heures… mais j’avance !
Je ralentis souvent, je m’arrête parfois pour observer, me rassurer, mais le pas suivant, maladroit et gauche, est toujours rempli d’espoir.
Je suis parce que j’espère.
L’espérance est mon moteur, ma religion.
J’essaie de chasser mes doutes et de laisser la vie me mener où elle estime que je deviendrai moi-même plus que jamais, que j’apprendrai…
Je prends confiance, ma base se solidifie, mes racines s’enfoncent dans la terre que je foule auprès de ceux que j’aime.
J’ai besoin de ressentir, d’espérer, d’aimer !
J’ai besoin de vivre !
J’ai envie de vivre !

Je regarde avec tendresse l’enfant terrifiée en moi qui crie : « Aimez-moi ! Rassurez-moi ! J'ai trop peur ! Je ne peux pas continuer, je ne veux pas avancer, j’ai trop mal ! »
Je m’approche d’elle, je lui tends la main et je l’attire à moi, contre mon cœur pour sécher ses pleurs…
Je la rassure, lui murmure combien je l’aime, combien je crois en elle, en sa force, en sa passion et son envie de vivre !
Je la berce, lui caresse ses cheveux, referme sur son petit corps meurtri une couverture douce et chaude, et, tandis qu’elle s’endort tout contre moi, mes yeux perlent des larmes silencieuses qui coulent lentement sur mes joues d’adulte.
Je l’étreins plus tendrement encore et, alors que mes pleurs se tarissent sous la caresse des reflets de la lune, je souris… pour elle, pour moi, pour la vie que nous allons savourer, elle et moi, elle en moi, moi et cette enfant blottie dans mon âme qui, peu à peu, guérit…

1 commentaire:

  1. Je note le parallèle avec le " Je n'ai pas réussis à guérir de mon enfance " d'un de tes textes précédents. L'enfant, peu à peu, guérit, et a en plus le talent de d'utiliser son sang et ses larmes pour écrire les étapes de sa cicatrisation. Au risque de faire personnage de téléfilm, je tiens à te dire : " Crois toujours en toi. " C'est pas pour rien si tes textes touchent autant.

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