Que la nuit peut être longue,
Quand les minutes coulent plus lentement que des heures
Et que m’assaillent des images trop familières…
La lune est maîtresse du ciel depuis longtemps,
Je veille pourtant et c’est à toi que je pense.
Toi qui bouscules mes jours depuis plusieurs mois,
Qui m’inspires des sentiments enfouis
Et fais naître dans mon corps des désirs inavouables.
Tes yeux me bouleversent et m’enlèvent.
Je perds le contrôle et souris de ce voyage.
Je voudrais t’enlacer et te blottir contre mon cœur,
Prendre ta main et laisser ta chaleur m’envahir.
Je voudrais qu’un matin,
Au lieu d’arriver, de te saluer puis de repartir,
Je m’approche pour te murmurer ces mots que je me refuse à te dire,
Avant de poser mes lèvres sur les tiennes
En un long baiser tendre et sensuel.
Je rougis de mes rêves où je t’enlace,
Où mon corps réagis de ces caresses fantasmées…
Je rêve de ta présence à mes côtés, de la douceur de ta peau
Et je me laisse enveloppée dans les voiles des songes…
05/2008
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