lundi 1 octobre 2012

Texte du 26/09/2012


Cette émotion qui m’étreint
Je lis tes mots qui me glacent le cœur
Je les redoutais, je les savais
Mais…
Ces sentiments que j’ai fait taire
Ces espérances folles
Ces battements de cœur insensés
Tout ce que tu m’as inspiré…

J’ai toujours redouté, j’ai toujours su
Tes silences, tes abandons, tes revirements soudains…
Tes doutes, tes craintes, ton besoin de ressentir
Tes frayeurs et tes élans
J’ai compris…
Très tôt
Beaucoup trop tôt

Mais l’espérance est fourbe
Elle s’insinue dans les recoins de l’âme
Elle s’obstine et se cache de l’esprit qui savait…

Et mes larmes qui coulent témoignent…
Douloureuses preuves que le cœur s’éprend
Indépendant de toute logique
Douloureuses preuves que je me suis éprise de toi
Passionnément, follement, inutilement, stupidement…

Dans mon regard embué de pleurs
La lumière se ternit
J’ai l’âme épuisée de lutter pour suturer mes cicatrices…
Les plaies sont béantes…

La lame que je saisis soudain,
Glisse sur mes poignets
Et ouvrent de nouvelles plaies
Les dernières…

Mon cœur est devenu serein
Et dans mon regard embué de pleurs
La lumière s’éteint.



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