jeudi 2 août 2012

Texte du 01/08/2012

J’ai le cœur trop haut dans ma poitrine
Au bord de ma bouche, s’accumulent tant et tant de mots…
Écrire pour tenir, pour ne pas craquer…
Mais j’aimerais tant sentir enfin mes larmes coulées…
Tout est retenu,
Tout est contrôlé,
Je n’en peux plus
Mais comment l’accepter ?
Je voudrais m’extraire de moi,
Ne plus être dans cette peau,
Tellement marquée, tellement de fois,
Tellement abîmée de doigts et de maux.

J’aime tellement la vie,
Ce qu’elle offre à aimer, à ressentir…
Mais je crains, je tremble, je crie…
Je n’ai pas ma place, laissez-moi partir…

Je m’étais promis d’attendre de voir le visage de l’enfant que ma sœur a portée
D’attendre de la tenir dans mes bras
De la serrer contre mon cœur terrifié
A l’idée de ne pas connaître ce bonheur-là…

Ce moment n’est plus qu’une question de jours
Et mes angoisses, mes doutes, mes peurs
M’enveloppent de leurs sombres atours
Et je crains… cette envie de tuer mes heures…

Renoncer… Laisser derrière moi mes lambeaux de maux…
Je souris, je rêve de cette délivrance…
Mettre fin à ce combat, ce trop lourd fardeau…
Pardon… Je n’ai pas réussi à guérir de mon enfance…

01/08/2012

Texte du 01/08/2012

Poussez mes ailes
Que je m’envole !
Je voudrais ne plus être celle
Qui ne cesse de s’échouer au sol...

Chaque fois, je me relève
Je me bats pour toujours espérer
Je ne me permets nulle trêve
Toujours, toujours lutter !

Ces ombres sur mon cœur
Ces cicatrices sur ma peau
Aucun soulagement, aucun pleur
Seule, je porte mes maux !

Je voudrais encore rêver
Soulagée du poids de mes blessures
M’élever dans le ciel et oublier
Oublier les traces du temps, ses morsures…

Je ne demande que le souffle d’un doux vent
Qui m’emporterait, et me ferait danser dans les airs
Je sourirais, enfin libérée de ces douleurs de l’enfant
Qui, blessée, murmurait cette prière :

« Tu peux venir me chercher
Et l’empêcher de me salir ?
Je veux juste m’envoler
Et surtout… surtout… ne pas grandir ».

01/08/2012

Texte du 01/08/2012

Je le crains tant
Mon pauvre cœur
Encore si marqué, si effrayé
Mais qui ne cesse de vouloir, de croire, d’espérer…
Un tendre regard, un mot caresse
Et le voilà qui tremble d’émotions,
Qui lutte pour s’ouvrir, pour guérir…
Et puis la peur le terrasse…
Cette peur paralysante
Celle que la violence des maux de l’amour
Ne l’achève…
Ton souvenir jaillit de ma mémoire
Et avec lui, la tristesse immense
De t’avoir regardé partir
Les larmes dans les yeux
L’âme suppliante
Le cœur brisé…

Depuis toi,
Il ne peut plus…
Depuis toi,
Il ne croit plus…
Depuis toi
Je ne vis plus.

01/08/2012