dimanche 10 juin 2012

Texte du 06/06/2012


De la naïveté comme un art de vivre !
Je sens monter en moi de la colère et,
Comme chaque fois
Instinctivement, je la retourne contre moi !

Se sentir trahie parait ridicule
Il n’y a rien eu que des échanges de mots
Mais j’avais le cœur ému, touché
Et je le ressens ouvert, tel un lourd fardeau

Ferme-toi, pauvre cœur !
Naïf !
Tu m’étouffes !
Tes envies de ressentir, d’éprouver des sentiments !
Tu m’épuises !

Charge et décharge-toi de sang
Et ne cherche rien de plus !
Ce sang que tu pompes
Comme j’aimerai le voir couler
Et, avec lui, s’échapper mes douleurs
Mes peurs, mes espérances bafouées et ma vie !

Je voudrais ne plus être moi
Enfermée dans cette peau,
Dans ce corps trop lourd de maux !
Je rêve…
Je rêve…
Je rêve…
De m’extraire de moi !

06/06/2012

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