dimanche 10 juin 2012

Texte du 07/06/2012


Ces mots qui résonnent dans mon cœur,
Dans chaque parcelle de mon être
« Le cœur quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller chercher plus loin
Faut laisser faire et c’est très bien… 
Avec le temps… tout s’évanouit… »
La douleur m’enveloppe…
La conscience de n’être rien qu’une étincelle
Une si brève étincelle qui disparaîtra si vite…
Tout est si éphémère…
Toutes nos heures, nos instants de vie, même les plus forts…
Nos sourires, nos joies, nous douleurs, nos peines, nos drames…
Nos liens, ceux qui nous construisent, ceux qui nous définissent, ceux qui nous détruisent…
Nos émotions, celles qui nous élèvent, celles qui nous mettent à terre…
Éphémères !
Nos amitiés, nos amours qui nous semblent si solides, si indéfectibles…
Tout…
Tout s’enfuit, s’éteint, se disperse dans les rouages immortels du Temps…
Horloge meurtrière, arme redoutable…
Tu ne crains aucune guerre…
Ris-tu de nos vaines espérances, de nos utopies, de nos obsessions ?
Laisser une trace, s’élever, posséder…
Inscrire une parcelle de notre être dans l’éternité !
Quelle douloureuse ironie que d’avoir conscience de tout ce néant !
De ce vide qui envahit tout… qui emporte tout…
Chaque battement de cœur est un battement de plus vers le dernier…
Chaque pas est un pas de plus vers le bout de la route
Chaque respiration est une respiration de plus pour nous amener au dernier soupir…
Le froid me saisit
Mon corps se fige
Mon cœur se glace
La peur, l’angoisse, l’effroi…
La conscience d’être et de n’être bientôt plus
Je tremble…
Je voudrais fuir…
Mais… Il n’y a aucune issue…
Rien ne peut apaiser cette cruelle réalité,
Cette fatalité…
Les larmes coulent
Je m’immobilise,
Je ne peux plus bouger…
Je suis déjà morte…

07/06/2012

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