Ces mots
qui résonnent dans mon cœur,
Dans chaque
parcelle de mon être
« Le
cœur quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller chercher plus loin
Faut laisser
faire et c’est très bien…
Avec le
temps… tout s’évanouit… »
La douleur
m’enveloppe…
La
conscience de n’être rien qu’une étincelle
Une si
brève étincelle qui disparaîtra si vite…
Tout est si
éphémère…
Toutes nos
heures, nos instants de vie, même les plus forts…
Nos
sourires, nos joies, nous douleurs, nos peines, nos drames…
Nos liens,
ceux qui nous construisent, ceux qui nous définissent, ceux qui nous
détruisent…
Nos
émotions, celles qui nous élèvent, celles qui nous mettent à terre…
Éphémères !
Nos
amitiés, nos amours qui nous semblent si solides, si indéfectibles…
Tout…
Tout
s’enfuit, s’éteint, se disperse dans les rouages immortels du Temps…
Horloge
meurtrière, arme redoutable…
Tu ne
crains aucune guerre…
Ris-tu de
nos vaines espérances, de nos utopies, de nos obsessions ?
Laisser une
trace, s’élever, posséder…
Inscrire
une parcelle de notre être dans l’éternité !
Quelle
douloureuse ironie que d’avoir conscience de tout ce néant !
De ce vide
qui envahit tout… qui emporte tout…
Chaque
battement de cœur est un battement de plus vers le dernier…
Chaque pas
est un pas de plus vers le bout de la route
Chaque
respiration est une respiration de plus pour nous amener au dernier soupir…
Le froid me
saisit
Mon corps
se fige
Mon cœur se
glace
La peur,
l’angoisse, l’effroi…
La
conscience d’être et de n’être bientôt plus
Je tremble…
Je voudrais
fuir…
Mais… Il
n’y a aucune issue…
Rien ne
peut apaiser cette cruelle réalité,
Cette
fatalité…
Les larmes
coulent
Je
m’immobilise,
Je ne peux
plus bouger…
Je suis
déjà morte…
07/06/2012
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