DÉLIRES
Temps qui fuit
sans cesse
Qui lance à mon
cœur
Des rires
diaboliques
Il se joue de mon
âme,
L’a soumet à cette
terrible attente
Tous ces gestes
que j’ignore
Que l’on me
refuse,
Toutes ces preuves
d’amour
Auxquelles
j’aspire, et qui s’éloignent de moi
Je pleure, crie,
hurle, rien n’y fait,
Cette présence
tant désirée n’existe pas,
Ne vient pas à
moi.
La pluie frappe
sur la fenêtre
Le vent
s’engouffre et fait grincer les volets
La tempête est sur
le point d’éclater,
L’orage est déjà
là,
De plus en plus
fort,
Il continue de
s’intensifier
Mon cœur va
exploser.
Je ne peux plus
continuer sans lui,
Sans cet amour qui
me sauverait.
Tout est si
bruyant dehors,
Dans mon cœur, les
cris de souffrance,
Refoulés, veulent
enfin sortir,
Cette douleur doit
s’exprimer…
Mon cœur refuse,
Il veut tenir, et
les larmes coulent
Encore et
toujours.
Le souvenir de mes
échecs m’attaque
Et me tue,
Un peu plus chaque
fois,
J’ai besoin
d’aide…
J’ai beau crier,
personne n’entend…
Et cet amour qui
ne vient pas,
Qui me laisse
choir,
Qui me laisse
mourir, seule,
Sans personne près
de moi.
J’ai ai tant
besoin,
Et tout le monde
se rit de moi.
J’ai peur,
Je ne peux plus
avancer,
J’ai trop de murs
face à moi,
Qui portent les
traces de mon passé.
J’ai mal, si mal,
Je ne peux plus
pleurer
Tout est à
l’intérieur,
Ça ne peut pas
sortir.
Cette souffrance
est mienne,
Et veut le rester
Elle est ancrée,
là, dans mon âme,
Et elle me tue,
lentement,
Aussi sûrement que
les heures,
Aussi sûrement que
le temps,
Aussi sûrement que
ton absence.
23/01/1999
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