lundi 28 mai 2012

Délires - 23/01/1999


DÉLIRES

Temps qui fuit sans cesse
Qui lance à mon cœur
Des rires diaboliques
Il se joue de mon âme,
L’a soumet à cette terrible attente
Tous ces gestes que j’ignore
Que l’on me refuse,
Toutes ces preuves d’amour
Auxquelles j’aspire, et qui s’éloignent de moi
Je pleure, crie, hurle, rien n’y fait,
Cette présence tant désirée n’existe pas,
Ne vient pas à moi.
La pluie frappe sur la fenêtre
Le vent s’engouffre et fait grincer les volets
La tempête est sur le point d’éclater,
L’orage est déjà là,
De plus en plus fort,
Il continue de s’intensifier
Mon cœur va exploser.
Je ne peux plus continuer sans lui,
Sans cet amour qui me sauverait.
Tout est si bruyant dehors,
Dans mon cœur, les cris de souffrance,
Refoulés, veulent enfin sortir,
Cette douleur doit s’exprimer…
Mon cœur refuse,
Il veut tenir, et les larmes coulent
Encore et toujours.
Le souvenir de mes échecs m’attaque
Et me tue,
Un peu plus chaque fois,
J’ai besoin d’aide…
J’ai beau crier, personne n’entend…
Et cet amour qui ne vient pas,
Qui me laisse choir,
Qui me laisse mourir, seule,
Sans personne près de moi.
J’ai ai tant besoin,
Et tout le monde se rit de moi.
J’ai peur,
Je ne peux plus avancer,
J’ai trop de murs face à moi,
Qui portent les traces de mon passé.
J’ai mal, si mal,
Je ne peux plus pleurer
Tout est à l’intérieur,
Ça ne peut pas sortir.
Cette souffrance est mienne,
Et veut le rester
Elle est ancrée, là, dans mon âme,
Et elle me tue, lentement,
Aussi sûrement que les heures,
Aussi sûrement que le temps,
Aussi sûrement que ton absence.

23/01/1999

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