DÉLIRES II
Je voudrais te
voir disparaître,
De mon cœur, de ma
vie,
Même si je dois te
blesser ou te tuer.
Je ne comprends
pas les gens, ni la vie,
Ni l’amour.
Les hommes me
révoltent
Et je voudrais
crier la mort.
Toute cette haine,
ces amours maléfiques
Et ces larmes
versées sans bruit.
Toutes ces
souffrances pour plus de pouvoir
Pour plus de
folie.
Est-ce ça la
vie ?
Le vide se fait en
moi,
Je voudrais ne
plus penser,
Ne plus me sentir
si rien.
Les vagues sont
immenses, menacent de tout détruire
Et seule, au
milieu de tout, la peur s’enfuit
Et j’attends,
sereine, heureuse de voir la mort en face.
Qu’ils se taisent
tous, avec leur beau discours !
C’est faux !
Rien n’est beau !
Tout le monde fait
du mal à tout le monde,
La cruauté est en
chacun de nous.
Je n’en peux
plus !
Vas-t-en, je ne
veux plus de toi !
Pars, meurs, mais
laisse-moi en paix !
Je ne veux plus
avoir mal.
Je hais les gens
parce que je me hais…
Et c’est ta faute,
tu m’as détruite, lentement,
Tu m’as tuée de
l’intérieur et je t’aimais !
Ma mort c’est moi
qui l’ai causée en plongeant mon regard dans le tien
Et en fixant dans
mon âme ton image diabolique.
28/01/1999
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