lundi 28 mai 2012

Texte du 11/11/1998


« Si tu savais tout ce que j’aurais pu te donner,
Comme ta seule présence illuminait des jours entiers.
Si tu savais ces étreintes dont j’ai rêvé,
Ces illusions que tu as bafouées.
Si tu savais comme j’ai attendu tes bras,
Ta tendresse, ton amour, tes pas…
Si tu savais à quel point j’avais besoin de toi,
De ton angélique présence,
A quel point mes crise de douleurs
Résonnaient dans le silence
Si tu savais comme je t’ai aimé…
Mais tout cela, je ne pourrai plus te le dire,
Ni même te le récrire,
Tu ne sauras plus rien ».

Mes yeux sont aveuglés de mes larmes,
Elles coulent sans bruit, lentement…
Ton cœur est là, entre mes mains,
Masse sanglante et inerte,
Répandant encore des gouttes de sang
Sur l’herbe tendre.
Ton corps est là, près de moi, figé pour l’éternité.
Pardonne-moi…
Tu as assassiné mon cœur par ton odieux silence,
J’ai arraché le tien pour le posséder enfin,
Tu me l’avais refusé…

A Y.
11/11/1998

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