Vertige effrayant, gouffre avide qui aspire tout : joies, espérances,
promesses...
La mort est une terrifiante fatalité...
Rien ne nous y prépare
vraiment... Elle se joue de nous...
Je voudrais hurler, fuir, m'échapper...
Quand mon corps tremble de cette terreur primitive, mon âme gémit, enfermée,
prisonnière... Tous ces regards inconscients, dans ces multitudes anonymes...
Tous... Des cadavres en devenir...
Chacun d'eux a une horloge meurtrière qui a
déjà choisi...
Pourquoi cette conscience qui sourde soudain ?
Depuis des
années cette extrémité me glace...
Depuis des années je ne peux oublier qu'un
jour j'oublierai tout...
Mon corps, mon meilleur ennemi, objet de mes violences
les plus profondes, geôle suintante de larmes de sang...
Mon corps est mon
tombeau...
13/05/2012
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