dimanche 20 mai 2012

Lettre du 27/07/2009

Je voudrais juste que cette douleur s’arrête. Et quand elle s’insinue dans chaque parcelle de mon corps, dans chaque pore de ma peau, alors comment trouver la force de continuer ?
Je me sens épuisée. Ces luttes incessantes contre mes démons desquelles je ressors le plus souvent perdante ne me laissent qu’exsangue et vidée de toute énergie.
Je ne parviens plus à croire, à espérer en une trêve prolongée…
J’ai tant d’amour autour de moi, tant de preuves d’affection sincère… Et pourtant, je n’aspire qu’à m’envoler, partir loin de mes maux, me libérer de ce corps chargé de trop de cicatrices…
Que cette douleur cesse enfin.

Un soir, je sourirai et m’affranchirai de cette profonde détresse, je prendrai ce qu’il faut pour détendre mes ailes. Je pourrai veiller sur mes proches sans plus les blesser, je veillerai sur leurs âmes et les remplirai de chaleur quand ils perdront espoir. Ce que j’ai échoué à m’insuffler, j’ai le fol espoir (et c’est le dernier qu’il me reste) que je saurai le leur transmettre, leur faire cadeau de ce qu’il me restera de mon âme.
Dans la nuit, je crie, bouleversée par mes cauchemars, je ne parviens plus à trouver la force d’y échapper.

Alors un jour, bientôt peut-être ?, je prendrai la liberté de m’évader de cette vie. J’irai effleurer la lune pour qu’elle me livre ses secrets, je serai nostalgique de son éclat pendant les heures où règne le soleil. Mais enfin, j’aurai l’âme libre et sereine.
Les êtres chers pour lesquels mon cœur déborde de tant d’amour ? J’espère sincèrement qu’ils comprendront.
Je veux juste cesser d’avoir mal. Que l’amour vous aide à sécher vos larmes, malheureusement il « ne sort pas de la guerre quelqu’un qui se la déclare ».
Cette guerre que je me suis déclarée, j’aurai donné beaucoup pour en être victorieuse, mais je n’avais pas les armes.

27/07/2009

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