mardi 22 mai 2012

Texte du 8 mars 2012


Le froid m’étreint et enveloppe tout
Je ne peux plus bouger
Immobilisée de frayeur
Tout m’échappe… Glisse sur mon corps figé.

On me regarde sans me voir
Je me sens meurtrie et souillée
Mais rien ne se voit.

Mes yeux sont fixes, mes bras ballants
Le long de ce moi qui ne m’appartient plus.
A-t-il jamais été mien ?

Je voudrais crier
Que quelqu’un s’arrête
Dans cette foule aux mouvements incessants
Que quelqu’un m’aide enfin
Mais…

Le froid m’étreint et enveloppe tout
Je ne peux plus bouger
Immobilisée de frayeur
Enfermée dans ce corps qui m’est étranger
J’en suis prisonnière…

Plus rien ne m’attend
Plus rien…
Mais mon souffle ne s’éteint pas
Je ne peux m’envoler…
La vis sans la vie est une obstinée
Je ne peux m’échapper

Le froid m’étreint et enveloppe tout
Et me voilà condamnée…
Plus rien ne m’attend
Plus rien…

Je voudrais crier que quelqu’un s’arrête
Que quelqu’un m’aide
Que quelqu’un m’achève…

Le 8 mars 2012

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