dimanche 20 mai 2012

Lettre du 17/03/2005


Je suis grisée. Quelle merveilleuse lueur dans le regard de ces comédiens ! Quelle merveilleuse passion chez cette élève en pleine découverte de l’expression théâtrale et en pleine découverte d’elle-même ! Que ne donnerais-je pas pour vivre pleinement cette passion enivrante ! Je rêve de quitter ce mal être pour exprimer ce que je suis au plus profond de mon âme, ce que je garde en moi par peur, par pudeur…
Je rêve de vivre les émotions posées sur le papier par des écrivains d’hier et d’aujourd’hui… j’ai envie de rire, de crier à toute cette foule anonyme qui emplit les transports en commun d’un brouhaha dont s’échappent quelques phrases prononcées plus fortes que les autres… Les tunnels couvrent tous les mots et moi, ce sont mes maux que je veux extirper de moi pour crier ma passion et la vivre intensément.
Mon cœur bat fort, mes yeux sourient, mon âme chante… mes doigts tremblent de peur d’oser écrire que dans ces moments brefs, intenses, je suis moi comme jamais…
Ce sentiment, je souhaiterais ne plus le voir s’en aller, le garder précieusement dans un coffre de velours, et le laisser grandir et grandir encore…
Le coffret de velours ? Il s’élargira pour renfermer tous ces sentiments précieux qui m’aident à me découvrir et à me trouver…
Il finira par devenir mon cœur…

17/03/2005

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