jeudi 17 mai 2012

Texte du 18/03/1996

En cette fin d’hiver
Tes yeux se sont fermés
Ma tristesse est-elle éphémère
Puisque je n’arrive pas à pleurer ?
Mais comme dit si bien un chanteur
« Parce qu’il est des douleurs
Qui ne pleurent qu’à l’intérieur »
Je me rends compte que mon cœur
N’a cessé de saigner
Depuis que tu m’as quittée
Je ne sais plus quoi penser
Car t’avoir vu sur ce lit d’hôpital
Sous oxygène pour pouvoir respirer
M’a fait sincèrement très mal
Mourir était-ce pour toi un soulagement ?
Tu le voulais depuis si longtemps…
Tu as laissé derrière toi,
Ta femme, tes enfants
Et moi qui penserai toujours à toi
Comme le meilleur boxeur de tous les temps.

A Pépé, décédé le 16/03/1996.
18/03/1996

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire