Il
y a quinze mois, tu entrais dans ma vie…
Il
y a un an je te disais « je t’aime » pour la première fois…
Il
y a deux semaines, tu étais encore dans mes bras et je te serrais contre mon
cœur…
Notre
histoire comme un roman tourmenté, un livre à l’écriture maladroite et
incertaine…
Comme
moi…
Parce
que la distance est ce qu’elle est et qu’elle nous impose l’absence, le vide,
la béance, le manque…
Ne
pas pouvoir te serrer, trembler d’émotion en frôlant ta main, embrasser tes
lèvres et toucher ta peau…
Comment
supporter quand le temps sans toi cesse de s’écouler, quand la vie se fige dans
une nuit sans lune ?
Je
ne veux pas renoncer… l’oubli tue parfois plus que le mal. Il détruit le sens
des heures…
Je
veux te garder en moi, même si j’ai mal, même si je voudrais hurler à la
lumière de s’éteindre parce que tu n’es pas là... Nous garder en mon cœur pour
ne pas m’égarer et me rendre inconnue à moi-même.
Ma
vie sans toi ? Une feuille de papier blanc laissée à l’abandon au fond
d’un sac démodé… Une errance inconsciente et vaine.
Novembre
2004.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire