dimanche 20 mai 2012

Texte de novembre 2004


Il y a quinze mois, tu entrais dans ma vie…
Il y a un an je te disais « je t’aime » pour la première fois…
Il y a deux semaines, tu étais encore dans mes bras et je te serrais contre mon cœur…
Notre histoire comme un roman tourmenté, un livre à l’écriture maladroite et incertaine…
Comme moi…
Parce que la distance est ce qu’elle est et qu’elle nous impose l’absence, le vide, la béance, le manque…
Ne pas pouvoir te serrer, trembler d’émotion en frôlant ta main, embrasser tes lèvres et toucher ta peau…
Comment supporter quand le temps sans toi cesse de s’écouler, quand la vie se fige dans une nuit sans lune ?
Je ne veux pas renoncer… l’oubli tue parfois plus que le mal. Il détruit le sens des heures…
Je veux te garder en moi, même si j’ai mal, même si je voudrais hurler à la lumière de s’éteindre parce que tu n’es pas là... Nous garder en mon cœur pour ne pas m’égarer et me rendre inconnue à moi-même.
Ma vie sans toi ? Une feuille de papier blanc laissée à l’abandon au fond d’un sac démodé… Une errance inconsciente et vaine.

Novembre 2004.

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