mardi 15 mai 2012

Texte du 13/11/2000

J’ai envie de hurler, de fuir !
Courir loin, ailleurs !
Partir et me fuir…
Ce vide en moi grandit et m’enveloppe…
Je peux le sentir se nourrir de mes larmes.
Pourquoi suis-je si étrangère ?
La route est obscure, si inquiétante, si inconnue
J’avance, seule, toujours seule, sans appui, sans guide…
Je tremble de peur, mes larmes coulent, je perds la vie et j’ai froid.

Je suis tombée plusieurs fois, mes pieds sont en sang,
Mes jambes faiblissent et ne me portent qu’avec peine.
Ton image se présente à mon esprit,
Cruelle obsession de mon cœur,
Et ton absence est une blessure supplémentaire…

Un éclair… je peux le percevoir !
Le tonnerre… je crie d’effroi !
La pluie se met à tomber, se mêle à mes larmes,
Son manteau m’étreint.
Je fléchis, la chute ! Encore !
La dernière !
Mes mains s’enfoncent dans le sol humide,
Plus boue que terre…
Je t’appelle
Tu ne viens pas
Tu n’es jamais venu…
Illusion de persévérer !
Plus de sanglots,
Larmes paisibles
Lassitude
Je ferme les yeux, morts…
L’orage s’éloigne,
Mon corps reste
Etendue dans la boue,
Je veux suivre les éclairs
Partir !
Laissez-moi partir !
J’ai froid !
Je suis prisonnière !

13/11/2000

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