D’aussi loin que
je me souvienne
Ta présence
n’était plus attendue,
Mon amour s’était
changé en mépris
Pour toutes ces
douleurs que ton silence m’a imposées.
De te voir, quelle
cruelle vision !
Les larmes ont
coulé, seules,
Ma volonté,
enfuie !
Ma décision de te
haïr, envolée !
Pourtant, d’aussi
loin que je me souvienne,
Je ne voulais plus
de ton nom, de ton visage
Te revoir a
réveillé en moi quelque chose dont je ne veux plus,
Tu appartiens au
passé.
Cela a été comme
retomber sur une vieille photo,
Rappelant des
souvenirs un peu trop douloureux,
Provoquant une
émotion éphémère, mais forte
Mais qu’il faut
oublier pour ne plus souffrir.
Adieu ! Mon
ange désenchanté,
Trop idéalisé pour
être reconsidéré
Car d’aussi loin
que je me souvienne,
Je t’avais déjà
effacé.
10/01/1999
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