lundi 28 mai 2012

Texte du 10/01/1999


D’aussi loin que je me souvienne
Ta présence n’était plus attendue,
Mon amour s’était changé en mépris
Pour toutes ces douleurs que ton silence m’a imposées.

De te voir, quelle cruelle vision !
Les larmes ont coulé, seules,
Ma volonté, enfuie !
Ma décision de te haïr, envolée !

Pourtant, d’aussi loin que je me souvienne,
Je ne voulais plus de ton nom, de ton visage
Te revoir a réveillé en moi quelque chose dont je ne veux plus,
Tu appartiens au passé.

Cela a été comme retomber sur une vieille photo,
Rappelant des souvenirs un peu trop douloureux,
Provoquant une émotion éphémère, mais forte
Mais qu’il faut oublier pour ne plus souffrir.

Adieu ! Mon ange désenchanté,
Trop idéalisé pour être reconsidéré
Car d’aussi loin que je me souvienne,
Je t’avais déjà effacé.

10/01/1999

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