dimanche 20 mai 2012

Texte du 27/07/2004


Le souvenir de ton visage éclairé de ce sourire qui me faisait rêver à nous…
Je pense à toi, à tes traits qui se sont gravés en moi et qui aujourd’hui encore brûlent de sentiments inutilement combattus…
En mon âme, le manque de toi, ton absence, a créé un abîme, une béance sombre et douloureuse…
Ce qui me porte vers toi, je le sais, est la raison de mes battements de cœur…
Je ferme les yeux et je te rêve auprès de moi, tes bras autour de moi, ton doux regard qui me frôle et me fait frissonner d’amour et de peur… La peur de ne plus pouvoir revenir en arrière où ma vie ne dépendait pas de ta présence…
Quelle inconscience d’avoir cru pouvoir continuer… Quelle illusion d’avoir pensé t’oublier !
J’ai les yeux vidés de cette lueur et pleins de larmes. Cette lueur que tu aimais tant, tu l’as éteinte en me laissant sur le rebord de la route que tu as poursuivi seul…
J’ai ton souvenir qui s’est réveillé et qui aujourd’hui consume mon cœur…
Le manque de toi, de nous, sourde en moi… Mes mains, avides de te sentir, te cherchent, mais, confrontées au néant, se referment pour mieux crier…
Je reste immobile, absente de ce présent qui, sans toi, n’a plus de raison d’être. Abandonnée, je m’enferme dans ce songe infini qui m’offre de revivre notre histoire sur l’écran noir du passé…  En échange, je fais don de mes jours…

27/07/2004

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