mardi 15 mai 2012

Recueil : Espérance & Déchéance

Recueil : Espérance & Déchéance

Bientôt auprès de moi,
Je sens déjà ta présence, au plus profond de mon âme.
Ton visage devant mes yeux emplit peu à peu mon cœur.
Mes larmes séchées par le Temps, divinité clémente,
Deviennent que souvenirs.
A l’idée de ton amour se trouve un sourire tendre et sincère,
Ma vie illuminée d’un bonheur jusque-là inconnu.
Qu’il existe un « nous » !
Enfin la fin d’une si longue attente
Peuplée de souffrances, de cris, de pleurs,
Elle fût douloureuse.
Joie qu’elle soit passée !
J’ai encore quelque peu du mal à y croire.
J’ai si peur des illusions,
Elles furent si cruelles avec mon pauvre cœur !
Mais elles permettent d’avancer
Bonheur à venir, je t’attends !

A Y.
16/08/1998



Ange de mes ténèbres
Tu hantes mes pensées les plus secrètes
Tu vis à travers les profondeurs sombres de mon âme.
Prince des pulsions meurtrières inavouées !
Mon amour caché, d’imagination réelle et passionnée.
Frappée au plus profond de mon cœur
Par ta recherche d’amour,
Au-delà de ta damnation éternelle,
Par ton désespoir si poignant, si cruelle
Je t’attendrai,
Aujourd’hui et tout mon temps de vie mortelle,
Pour ma délivrance de cette absurdité de condition humaine
Qui torture mon âme !
Tu ne vis qu’à travers ceux qui croient en toi.
Peut-être peu nombreux, ils sont mon seul réconfort en t’attendant.
Je serai toujours là, nourrissant un sentiment
Aussi immortel que toi.
Je t’aime et je t’attends.

A Lestat
21/08/1998



CAUCHEMAR 2

Nuit sombre et étoilée,
La lune seule offre un rayon de lumière
Blanche et terrifiante.
J’avance, seule,
Les rues sont désertes,
Personne n’est à côté de moi,
Je demeure dans ma solitude.
Mes cris de souffrance résonnent dans mon cœur,
Dans mon corps.
Je tremble et j’ai peur.
La chaleur m’étouffe,
Je voudrais crier,
Hurler toute cette douleur qui s’est enfermée en moi.
Je me mets à courir,
Les larmes coulent,
Les sanglots m’empêchent de respirer
Je me heurte au mur,
Je tombe
Ma tête cogne,
Le sang s’écoule,
Je perds conscience…

21/08/1998



Quel merveilleux bonheur !
Avoir revu ton si doux visage,
La tendresse dans ce sourire
Ton être tant chéri.
J’ai eu si peur de t’avoir perdu pour toujours,
De ne plus jamais te revoir.
Oh mon amour, tu es revenu !
Mon cher ange, mon cœur
Était empli de tant de remords…
Il peut battre à nouveau
Après avoir dû ignorer de sentiments
Que je ne pouvais oublier…

Septembre 1998


Loin de toi, loin de nous,
Mon cœur déserté de sa substance nourricière,
Ton amour
J’attends le moment où mes yeux se plongeront à nouveau dans les tiens,
Où mes lèvres pourront rejoindre les tiennes,
Où ma vie reprendra enfin…
Mon amour t’accompagne où que tu ailles,
Le réconfort de ton existence me permet de continuer
Nos âmes sont jointes, la distance ne sépare que nos corps ;
A bientôt mon ange, dans nos rêves.

A GV et LD
21/08/1998

Ange de mon désespoir,
Tu observes ma déchéance,
Tu ris de ma chute dans l’abîme de la douleur
Réjouis-toi, demain, je mettrai fin à ma souffrance.

21/08/1998

Je frôle l’Amour en posant la main sur mon cœur
Ses battements lents, irréguliers,
Font que ma vie s’anime et que des sentiments naissent
Peu à peu au rythme lent d’une mélodie mélancolique,
Ton visage se grave et frôle mon âme.
Je crains l’orage, la tempête,
Mes larmes ne veulent plus couler
Calme mes peurs, soulage mes pensées
Ce rêve que j’ai trop souvent cru inaccessible
Semble de plus en plus proche
Je ne veux plus d’illusions
Je ne souhaite que des gestes tendres,
Réels et sincères.
Oh vie, s’il te plaît, dépose en cette nuit étoilée
Ce doux présent d’éternité
Et laisse le moi jusqu’à la nouvelle lune
Qui me permettra de rêver à nouveau à son doux reflet.

A J.
04/09/1998

Harmonie & instabilité
Mon cœur déborde de souffrance
Abandonnée !
Qu’ai-je cru ?
Que la douleur s’en irait définitivement et que le bonheur viendrait enfin ?
Illusion !

28/09/1998

Si le gouffre est aujourd’hui là,
Face à moi,
Où mes peurs et mes angoisses sont réunies
Pour m’attirer vers une même chute.

Si l’attente au bout de laquelle j’avais cru
Voir l’incarnation du bonheur
M’apparaît comme une terrible méprise.

Si, après avoir été si proche,
Tu t’éloignes brusquement de mon cœur,

Que me reste-t-il ?

On m’a ôté encore une fois
La seule chose à laquelle je m’accrochais,
Ce sera la dernière

Chaque fois, j’ai voulu continuer à y croire
Et chaque fois j’ai été bafouée,
Traînée dans les déchets de mes illusions…

Aujourd’hui pour la dernière fois, je n’ai plus rien,
Excepté une lumière qui m’aide et me guide
Vers la seule chose que j’ai encore à espérer :
Le retour de ma dignité.

Amour, je te tourne le dos !
Et pour la première fois,
C’est moi qui le choisis.

A J.
28/09/1998

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