Le ciel
est éclairé par la lueur de l’amour
Lueur du
jour, lueur du soir
La foudre
fait tomber sur nos cœurs
Les
pétales de la passion.
Le
papillon vole doucement et s’infiltre
Pour
comprendre ce phénomène étrange
Le vent
souffle, l’amour est là
Dans les
rayons du soleil qui traversent
Une
chevelure féminine flamboyante,
Dans les
vagues qui se couchent sur le sable,
Dans les
cœurs de deux adolescents
Et dans le
dernier souffle d’un mourant.
Février
1998
Nuit de
silence, nuit d’absence, amour !
L’aube où
mon cœur immole sa passion
Pour qu’il
parvienne à sa destruction
Crois-tu,
toi qui observes tout cela,
Que la
souffrance doit être présente ?
Le bonheur
au fond
N’est
qu’une perception différente de l’ombre.
Oh larmes
suppliées,
Faites
flots pour soulager les douleurs vivaces
Que le
poignard de l’indifférence assène !
Tu marches tranquillement
Sans te
préoccuper que,
Derrière
toi, tu crées des épines
Qui
transpercent mon cœur,
Car elles
sont l’essence même de ton ignorance.
Continue
de marcher,
Ainsi,
bientôt,
Je ne serais
plus…
Les épines
sont comme les heures,
Elles
blessent toutes, la dernière tue.
A Y.
23/03/1998
Vulnerante
omnes, ultima neca.
L’ombre
pénètre dans cette pièce froide
Le corps
repose, préparé, embaumé
Les
regards se succèdent, indifférents ou pleurants
Émus parfois, suppliants, espérant un mouvement
Mais le
corps est serein
Bientôt
ces regards contempleront à nouveau la lumière,
la vie,
oublieront la tristesse présente.
La foule
s’en ira et les plus proches demeureront,
Le corps
sera absent lui aussi…
Mais les
parents n’oublieront jamais le sourire de cette enfant,
Cette
enfant qu’une ordure a souillée…
Il la
trouvait jolie
Plaidera
la folie…
Et s’en
sortira
Pendant
qu’elle n’aura plus que pour compagnie éternelle
Une nuis
sans fin au fond d’un trou noir.
23/03/1998
Un bruit
sourd dans la nuit noire
Je me
réveille en sursaut
Blottie,
tremblante contre toi
Je pleure
encore
L’humidité
de cette cave est insupportable
Le silence
est redevenu pesant, intemporel
Tu me serres
dans tes bras, me rassure
Mais je ne
cesse de trembler
Ils nous
ont laissés là
La soif et
la faim torturent
Tu me
murmures des mots tendres
Me dis que
tout sera bientôt fini,
Mais je
sais que tu mens
Il n’y a
rien ici,
Pas une
goutte d’eau, pas un morceau de pain,
Ils nous
ont enfermés et sont partis
Je connais
l’issue de ce drame
Et c’est
pour cela que je pleure
Je sais
que tu as peur toi aussi
Mais tu me
soutiens
Tu me
protèges du froid
Ton amour
me réchauffe le cœur
Mais mon
corps se fige peu à peu
Dans ce
triste destin immortel
Nous ne
pensions pas qu’ils viendraient
Pourquoi
un tel amour a-t-il été refusé ? Banni ?
Nous ne
savions pas ce qui nous arrivait…
Ce mot
avait été rayé par l’autorité
Dans cette
prison de la souffrance,
Je perds
conscience.
24/03/1998
Telle un
flambeau d’éternité
Je
resterai à tes côtés
Je te
soutiendrai, te protègerai
Toi que
mon âme a choisi.
Mes
douleurs secrètes
Ne seront
plus qu’oublis
Mes larmes
de souffrance
Fuiront
avec les vagues.
Sur la
plage de notre passion
J’érigerai
un temple
Où tu
pourras consulter
Le miroir
de ton cœur.
Et je
demeurerai à t’attendre
Telle une prêtresse atlante
Qui,
éternelle et soumise,
Espérera
ta venue.
A Y.
24/03/1998
Pour venir
jusqu’à toi
Je
traverserai les océans, les mers, les torrents
Je n’ai
plus peur d’aucun tonnerre hurlant
Ni de la
foudre des regrets.
Tu as
séché le sang versé
Des plaies
ouvertes de mon cœur,
Tu as
pansé en un regard
Mes plus
profonds désespoirs.
Mais,
maudites illusions !
Vous me
cachiez un cauchemar
Que par
mon amour aveuglé,
Je n’ai
pas su voir.
Il
remplace les rêves de mon âme
Par la
réalité, oh combien mortelle
Faite non
pas des torrents d’amour
Mais de
mers d’indifférences.
Ah triste
chute
Tu me fais
tomber dans l’abîme
Au point
culminant de souffrance.
Moque toi,
ange désenchanté
Continue
ta route sans te retourner
Mais dans
ton océan d’ignorance, tu finiras noyé.
A Y.
24/03/1998
Amour
impuissant qui me déchire de l’intérieur,
Sombre
puissance démoniaque qui hante mon âme,
Fuit !
Fuit mon esprit et mon cœur !
Sauve-moi
et vas-t-en !
Cours !
Pour qu’en mon corps, une flamme de salut brûle enfin !
Ah
solitude atroce, destin cruel !
Quelles
règles mortelles ont été établies !
Mon cœur
devient froid,
Et,
défiance, le fruit de la souffrance.
Triste
abîme où je demeure toujours seule…
J’ai beau
crier, hurler, personne n’entend,
Ne cherche
même à comprendre…
Force
cruelle de mes veines qui, désertées de substance,
Continuent
encore.
Cœur
maudit qui s’obstine à battre,
Qui,
malgré les cris sourds de ma nuit,
Veut
continuer, poursuivre, pour mieux tomber,
Tomber
encore, toujours, affaibli jour après jour.
Mon appel
d’amour persiste mais reste muet
Aux
oreilles de mon ange de vie.
Et mon
cœur s’enferme dans un lieu
Dont les
murs ont l’écho profond des regrets et des larmes.
26/03/1998
A Y.
Désespoir
constant de mon âme,
Mortel
sentiment qui se joue de moi,
Les larmes
ne coulent même plus
Et mon
esprit divague
L’amour
n’est qu’un mensonge.
Le
26/03/1998
A Y.
CAUCHEMAR
Endormie,
seule au bord de mon gouffre,
De
mon abîme au silence imposant,
Je
sens l’odeur de la nuit,
Je
ne veux pas ouvrir les yeux, j’ai peur.
Endormie,
je sombre dans un univers de nuit,
Dans
un cauchemar terrifiant
Où
les foules se succèdent, m’observent, se moquent,
Et
je suis seule face à eux.
Endormie,
je veux crier, mais je ne peux pas
Ils
se moquent de moi, je ne peux pas me réveiller
Je
voudrais tant fuir ou hurler
Ils
reviennent après tant d’années, pourquoi ?
Endormie,
je tremble, je suis terrifiée
Comme
dans ce passé lointain
Où
j’ai été dépouillée du peu de confiance que j’avais
Et
ils sont encore là.
Endormie,
je m’agite, ils me regardent
Je
suis seule face à leurs visages que j’ai voulu oublier
J’ai
peur, encore peur, toujours peur,
Ils
s’approchent, je voudrais tant pouvoir fuir.
Éveillée,
mes yeux sont grand ouverts, enfin j’ai hurlé !
La
nuit est tellement noire,
Le
gouffre à mon côté est immense, attirant…
Je
me lève et regarde, la tête me tourne, je perds conscience, je tombe.
Le
27/03/1998
A
eux «J’ai écrit cela en mémoire de vous »…
Maudite
indifférence
Objet
cruel de mon désespoir
Cri
profond et muet de mon âme
Où
les larmes blanches coulent doucement.
Cri d'insomnies, d’impuissance, de souffrance
Qui
se cogne à mon cœur meurtri
Partir !
Loin ! Pouvoir contempler un autre soleil
Un
autre ciel, d’autres gens…
Et
l’esprit de mon corps fuit et divague
Dans
ce lieu clair et coloré en pastels
Mais
cet éloignement n’est que provisoire
Et
je retrouve mon lot de solitude.
Blessure
de ces regards oubliés
Sanglots
enfouis, accumulés
Larmes
amères et acides
Poignard
maudit de ton indifférence.
Le
31/03/1998
A
Y.
Mon
cœur s’habille d’un drap sombre,
Noir, étincelant de désespoir.
Nuit
profonde de mon âme lointaine,
Disparue
dans l’abîme des amours perdues,
Dissipe-toi
que le soleil entre enfin !
Lasse
des larmes froides et amères
Et
des illusions d’étreintes imaginaires,
Je
persiste dans l’espérance de jours meilleurs.
La
douleur prend place, devient habitude,
Pleurs
et rires se mêlent,
Je
ne sais plus où je suis, qui je suis.
Mon
âme désenchantée fuit dans un univers
Où
elle voudrait être heureuse…
Encore
une fois, illusion !
L’amour
cruel, mensonger, se joue de mon pauvre cœur meurtri…
Que
faire ?
Mon
espérance demeure vaine
Je
sombre encore.
Ah
sanglots chauds et tremblants,
Soulagement
de mon corps mais non de mon cœur,
Coulez
et laissez-moi choir un peu plus profondément.
Illusions,
espérances maudites,
Vous
avez chaque jour raison de mon âme,
Je
crie à la délivrance et à la paix.
Les
larmes coulent,
Mon
cœur se meurt,
Mon
âme attend.
A
Y
12/04/1998.
Douce
rose où mon cœur se retrouve,
Confession
lamentable de mes défuntes amours !
Tu
ris, toi, qui au fond de la nuit,
Pousses
des cris perçants de triste folie.
Pourquoi ?
Silence !
Quel rire atroce !
Pitié !
Offrez-moi,
à défaut de la paix du cœur, la paix du silence !
Mais
non, le bruit persiste…
Est-ce
vraiment toi qui te moques de ma nostalgie ?
Cette
nostalgie de tes yeux qui me poursuivent encore.
Oui,
c’est bien toi
Je
reconnaitrais ton rire entre mille.
Comme
je l’ai aimé !
Et
aujourd’hui, j’en viens à le haïr…
Comprends-moi,
ange de mes démons,
Tu
hantes ma vie tel un fantôme d’éternité,
Et
tu prends le droit de rire de moi !
Triste
cri qui ne parvient pas jusqu’à toi,
Ma
voix se perd dans ces cris.
Continue
de rire, je ne parle plus,
Tu
ris, je ne vois plus
Tu
ris, mes autres sens s’évanouissent,
Tu
ris encore, et je me meurs…
A
F.
12/05/1998
Doux
Trésor, souviens-toi…
Souviens-toi
de nos jours enfuis où nous venions te confier les récits de nos cœurs.
Toi,
le témoin de nos tristes amours,
Immuable,
tu observais…
Et
ta sève de tes branches brisées coulait
Comme
nos larmes de nos âmes assassinées…
Nous
revenions sans cesse vers toi,
Confident
de nos passions,
Pour
un unique réconfort,
Pour
notre nostalgie.
Nous
nous asseyions près de toi,
Lasses
de la souffrance.
Et la sève coulait de tes branches coupées
Pour
nous transmettre la vie que l’on rejetait.
Beau
Trésor, souviens-toi…
Rappelle-nous
l’écho de ces rires qui montaient jusqu’à ta cime,
Lorsque
le bonheur emplissait nos yeux, séchés de larmes.
Oh
tendre Trésor, loin de toi,
Nous
repensons à notre dernière visite,
Où
nous t’avons découvert…
Nos
larmes s’échappaient, t’observant,
Et
ta sève coulait de ton tronc arraché
Oh
Trésor, souviens-toi…
15/05/1998
Si mon âme a été frappé
Par l'expression de ton visage
Si celui-ci s'est gravé lentement sur mon coeur
Et si je continue à croire
En mes doux rêves
Alors je sais qu'au plus profond de mon abîme,
Tu viens chaque jour près de moi
Et que nous marcherons bientôt
Toi et moi, moi et toi,
Sur les mêmes pas.
15/05/1998
Je t'attends
Aujourd'hui et pour toujours
Sans frontière dans le temps
Je t'attends
Pour qu'enfin nos amours
Durent éternellement.
15/05/1998
Mon
cœur tremble doucement, tendrement, passivement
Et
les roses d’un jour demeurent telles un spectacle naturel.
L’aide
que j’attends ne vient pas
Et
mon âme persiste à croire que le bonheur viendra.
Le
monde des illusions,
Seule
présence dans l’absence,
Est
plus cruel que je ne pouvais l’imaginer,
Mais
il est tout ce qu’il me reste.
Violente
passion mise à nue par l’orage,
Tu
transperces mon corps de poignards acérés.
Et
les larmes qui coulent ne peuvent apaiser
Ni
les plaies béantes,
Ni
les amours déçues.
A
Y.
22/05/1998
Monstrueuse
bête infernale,
Qui,
aussi longtemps que la nuit demeure,
Hurle
à sa bien-aimée la Mort,
Pour
chercher en vain la délivrance.
Démon
abominable,
Seul,
éternellement,
Qui
crie à Satan de revoir son jugement,
Pourtant
trop idéal…
Toi,
pauvre diable, tu avais cru passer au dessus des lois,
Et
tu te retrouves bien bas,
Seul,
avec tes cris pour uniques compagnons.
Resonge
à tes crimes,
Plus
sanglants chaque fois,
Et
pense qu’au fond d’un cimetière froid,
Tes
victimes pourrissent,
Tu
en riais autrefois…
Alors
aujourd’hui,
Et
aussi longtemps que la nuit succèdera au jour,
Devenu
inconnu à ton regard,
Paie
et prie que le monde s’éteigne,
Pour
qu’enfin dans ton abîme puante,
Tu
rencontres un repos cauchemardesque.
27/05/1998
Amour
et haine,
Créations
incertaines que mon âme cherche à fuir
Et
mon cœur,
Enfermé
dans des murs d’absence, de douleur et de cris,
Tombe
lentement dans un abîme profondément sombre.
Et
la nuit menaçante, étouffante,
Emplit
mes yeux de larmes de mes amours évanouies.
A
Y.
29/05/1998
Souffle
douloureux et silencieux qui torture mon âme profonde.
Tristesse
et cris inaperçus, invisibles.
Je
voudrais fuir, partir où mon cœur n’aura plus d’obstacles à son bonheur.
L’insouciance
est un hymne à la souffrance
Qui
déchire plus violemment encore que les mots.
Je
me sens si vide, j’ai si mal,
La
douleur prouve au moins l’existence !
Le
cœur bat malgré les saignements de la tristesse amère.
Le
fleuve où je circule est si sombre,
La
lumière est absente depuis si longtemps,
Trop
longtemps.
J’ai
peur
Mes
yeux se sont habitués à l’obscurité
Mais
mon âme demeure dans l’espérance malgré les déceptions.
J’erre
ainsi, délaissée,
La
lumière n’existe plus
Et
mon corps,
Lassé
du manque essentiel à sa survie,
Périt
lentement.
Mes
yeux regardent l’eau
Et
distinguent la pourriture de la souffrance humaine,
A
la surface du fleuve des lamentations,
Où
je plongerai demain pour mettre fin à mes larmes.
A
Y.
05/06/1998
VISION
Les
yeux clos, je sens une douce chaleur envahir mon corps
Ta
main vient de frôler la mienne.
Je
n’ose parler
Je
savoure lentement ta présence.
Tu
poses doucement ta main sur ma joue
Et
essuie mes larmes de bonheur.
Aucune
parole
Je
n’ai besoin que de toi,
Le
soleil perce enfin,
Mes
larmes sèchent,
Je
suis si bien
Je
t’aime…
Et
au loin la mer se fait brillante pour le soleil
Et
leur union d’éternité efface les traces sur le sable des douloureuses amours.
Et
ta main dans ma main, nous créons.
A
Y.
05/06/1998
Le
froid envahit peu à peu mon corps
Mon
cœur, mon âme, mes sentiments s’emmurent d’eux-mêmes
Dans
un mausolée suintant de larmes.
La
douleur lancinante que tes yeux m’inspirent
Devient
le guide de ma chute,
Et
la tristesse, le nom de la rivière au-dessous de moi.
J’arriverai
bientôt.
Le
vide est immense,
L’abîme
n’a de fin que ce fleuve douloureux.
Mon
corps tombe,
Mon
cœur demeure emmuré dans ce tombeau bâti de mes souffrances
Et
mon âme demeure près de toi,
Tel un ange qui veille sur tes rêves.
A
Y.
05/06/1998
REFUGE
Flots
lancinants sur lesquels mon cœur dérive lentement
Refuge
isolé de mon âme,
Lieu
de régénération lointain et serein.
Le
soleil y demeure chaud et rassurant,
La
nature calme et bienfaisante.
Et
mon esprit retrouve peu à peu la paix
J’y
cache mes peurs, mes souffrances, mes tristes amours.
J’y
peins mes plus beaux paysages.
L’eau
de mon inconstance y est très présente,
Mais,
au milieu de tout cela,
Un
roc, sûr et solide,
L’amitié,
Me
permet de toujours avancer sans trop de craintes.
Tout
n’est qu’imaginaire,
Mais
cette illusion est nécessaire à mon cœur,
Ce
soleil se reflète doucement dans mes larmes.
08/06/1998
SUPPLICE
Peur
terrifiante où mon âme entre peu à peu
Ne
plus voir ton doux regard,
Ne
plus jamais croiser ton beau visage
Oh
mon ange, je ne peux croire que tout est fini.
Je
pense à toi,
J’avance
dans le train infernal qui mène à cette vérité,
Ton
absence.
Reviens,
mon amour,
Je
dois te dire…
Tout
avouer enfin,
Te
confier combien mon amour est douloureux et merveilleux.
Les
larmes ne sont pas imaginaires
Et
tu n’es pas un rêve,
Serait-ce
mieux ?
Crois-moi,
Si
tes yeux m’ont inspiré cet amour que mon passé rejetait,
Les
aux revoirs ne doivent pas se passer ainsi,
Sans
un mot,
Sans
que tu saches…
Je
t’en prie mon amour,
Une
fois, une dernière fois,
Reviens !
Ne
me laisse pas ainsi…
Le
poignard de ton absence est plus redoutable que jamais,
Il
me fait mal mon ange,
Il
me tue,
Je
souffre…
Aide-moi…
Supplice !
A
Y.
10/06/1998
Je
voudrais crier,
Le
temps fuit et je souffre
J’ai
tant besoin de toi,
Toi
que l’existence éloigne de mon regard.
Impuissance
insupportable où mon esprit traîne mon cœur
Courant
violent de mon amour,
Boue
abjecte de la souffrance.
Au
loin, j’entends un cri de plus en plus puissant,
Il
résonne en moi, il provient de moi.
Mon
âme a pris possession de ma voix
Et
hurle à l’amour de la délivrer.
Maudite
solitude,
Tu
la dévores,
Et
c’est un dernier cri de défense qu’elle lance à la face du monde.
La
mort est plus douce encore
Que
les brûlants coups assénés par ton absence.
Ne
me laisse pas ainsi, reviens…
Je
t’aime.
A
Y.
10/06/1998
Solitude
insupportable
Cris
de douleur et larmes
Aussi
loin que les déserts arides,
Amour
fuyant, invisible
Et
mon cœur indomptable
Espère,
pleure et râle
Au
son insistant et permanent de la souffrance meurtrière.
Haine
grandissante des autres
Qui,
heureux, ignorent le désespoir présent et silencieux
D’une
âme à l’abandon.
Désespoir
qui domine les jours tristes
Et
les nuits froides éclairées par la lune,
Devenue
seule compagne des angoisses et des cauchemars.
29/07/1998
Bleu
lointain, azur sombre,
Horizon
rendue flou par les vapeurs océanes.
Soleil
brûlant, chaud, luisant
Douce
caresse sur la peau pâle des mauvais jours.
Les
cris intérieurs persistent,
Comme
le temps qui passe, assassin
Et
l’amour devient un rêve lointain,
Indistinct,
où mon âme espère encore…
La
mer s’agite, mon cœur tremble,
Il
perd toute sérénité, pleure et saigne à nouveau.
L’été
s’achève…
02/08/1998
Absence
éternelle qui transperce mon cœur
De
ses lames mortelles,
Qui
créé ma souffrance quotidienne.
La
solitude devient un fardeau presque habituel
Et
contre lequel on renonce à lutter.
Je
ne peux plus rien…
Seulement
continuer encore et toujours,
En
espérant un lendemain plus heureux
Avec
quelqu’un auprès de moi.
Et
malgré tout, les illusions persistent
Pour
me rappeler sans cesse mes échecs,
Pour
accentuer l’idée si lointaine du bonheur fuyant loin de moi.
Et
tous ces noms qui résonnent dans mon âme
Tels
un requiem sans fin
Qui
brise chaque fois un peu plus mon cœur déjà si vide.
Je
deviens craintive,
La
souffrance et la peur me tueront,
Je le sais aujourd’hui.
04/08/1998
Nymphe
des eaux
Éveille-toi,
chevauche par les forêts et les royaumes
Va
admirer l’enfant née de l’écume de la mer,
Celle
qui par sa beauté deviendra bientôt la déesse de l’amour,
Et
par son titre le témoin de la plus belle loi du monde.
Alternant
souffrance et bonheur,
Larmes
et sourires,
Elle
sera l’emblème de la vie.
Va,
Nymphe des eaux,
Va
admirer la douce Aphrodite,
Et
annoncer à travers le domaine des dieux
L’arrivée
de la déesse du plus terrible maux de la terre.
04/08/1998
Que
le temps cesse,
Que
notre séparation devienne imaginaire,
Ton
départ, un ancien cauchemar…
Qu’aujourd’hui
tu viennes à moi,
Répondant
à mes souhaits les plus profonds
Pour
que je puisse te dire les secrets de mon cœur.
Mon
cœur, je pense à toi,
Et
viens ! Je t’appelle…
A
Y.
07/08/1998
Je
me sens triste, lasse, lointaine
Le
temps n’altère point la souffrance
Et
la croire enfuie est une illusion
Encore
plus douloureuse
Que
l’acceptation de la réalité.
A
Y.
Août
1998
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