mardi 15 mai 2012

Recueil : Illusions & Indifférence


Le ciel est éclairé par la lueur de l’amour
Lueur du jour, lueur du soir
La foudre fait tomber sur nos cœurs
Les pétales de la passion.
Le papillon vole doucement et s’infiltre
Pour comprendre ce phénomène étrange
Le vent souffle, l’amour est là
Dans les rayons du soleil qui traversent
Une chevelure féminine flamboyante,
Dans les vagues qui se couchent sur le sable,
Dans les cœurs de deux adolescents
Et dans le dernier souffle d’un mourant.

Février 1998



Nuit de silence, nuit d’absence, amour !
L’aube où mon cœur immole sa passion
Pour qu’il parvienne à sa destruction
Crois-tu, toi qui observes tout cela,
Que la souffrance doit être présente ?
Le bonheur au fond
N’est qu’une perception différente de l’ombre.
Oh larmes suppliées,
Faites flots pour soulager les douleurs vivaces
Que le poignard de l’indifférence assène !
Tu marches tranquillement
Sans te préoccuper que,
Derrière toi, tu crées des épines
Qui transpercent mon cœur,
Car elles sont l’essence même de ton ignorance.
Continue de marcher,
Ainsi, bientôt,
Je ne serais plus…
Les épines sont comme les heures,
Elles blessent toutes, la dernière tue.

A Y.
23/03/1998

Vulnerante omnes, ultima neca.



L’ombre pénètre dans cette pièce froide
Le corps repose, préparé, embaumé
Les regards se succèdent, indifférents ou pleurants
Émus parfois, suppliants, espérant un mouvement
Mais le corps est serein
Bientôt ces regards contempleront à nouveau la lumière,
la vie, oublieront la tristesse présente.
La foule s’en ira et les plus proches demeureront,
Le corps sera absent lui aussi…
Mais les parents n’oublieront jamais le sourire de cette enfant,
Cette enfant qu’une ordure a souillée…
Il la trouvait jolie
Plaidera la folie…
Et s’en sortira
Pendant qu’elle n’aura plus que pour compagnie éternelle
Une nuis sans fin au fond d’un trou noir.

23/03/1998



Un bruit sourd dans la nuit noire
Je me réveille en sursaut
Blottie, tremblante contre toi
Je pleure encore
L’humidité de cette cave est insupportable
Le silence est redevenu pesant, intemporel
Tu me serres dans tes bras, me rassure
Mais je ne cesse de trembler
Ils nous ont laissés là
La soif et la faim torturent
Tu me murmures des mots tendres
Me dis que tout sera bientôt fini,
Mais je sais que tu mens
Il n’y a rien ici,
Pas une goutte d’eau, pas un morceau de pain,
Ils nous ont enfermés et sont partis
Je connais l’issue de ce drame
Et c’est pour cela que je pleure
Je sais que tu as peur toi aussi
Mais tu me soutiens
Tu me protèges du froid
Ton amour me réchauffe le cœur
Mais mon corps se fige peu à peu
Dans ce triste destin immortel
Nous ne pensions pas qu’ils viendraient
Pourquoi un tel amour a-t-il été refusé ? Banni ?
Nous ne savions pas ce qui nous arrivait…
Ce mot avait été rayé par l’autorité
Dans cette prison de la souffrance,
Je perds conscience.

24/03/1998



Telle un flambeau d’éternité
Je resterai à tes côtés
Je te soutiendrai, te protègerai
Toi que mon âme a choisi.

Mes douleurs secrètes
Ne seront plus qu’oublis
Mes larmes de souffrance
Fuiront avec les vagues.

Sur la plage de notre passion
J’érigerai un temple
Où tu pourras consulter
Le miroir de ton cœur.

Et je demeurerai à t’attendre
Telle une prêtresse atlante
Qui, éternelle et soumise,
Espérera ta venue.

A Y.
24/03/1998



Pour venir jusqu’à toi
Je traverserai les océans, les mers, les torrents
Je n’ai plus peur d’aucun tonnerre hurlant
Ni de la foudre des regrets.

Tu as séché le sang versé
Des plaies ouvertes de mon cœur,
Tu as pansé en un regard
Mes plus profonds désespoirs.

Mais, maudites illusions !
Vous me cachiez un cauchemar
Que par mon amour aveuglé,
Je n’ai pas su voir.

Il remplace les rêves de mon âme
Par la réalité, oh combien mortelle
Faite non pas des torrents d’amour
Mais de mers d’indifférences.

Ah triste chute
Tu me fais tomber dans l’abîme
Au point culminant de souffrance.

Moque toi, ange désenchanté
Continue ta route sans te retourner
Mais dans ton océan d’ignorance, tu finiras noyé.

A Y.
24/03/1998



Amour impuissant qui me déchire de l’intérieur,
Sombre puissance démoniaque qui hante mon âme,
Fuit ! Fuit mon esprit et mon cœur !
Sauve-moi et vas-t-en !
Cours ! Pour qu’en mon corps, une flamme de salut brûle enfin !
Ah solitude atroce, destin cruel !
Quelles règles mortelles ont été établies !
Mon cœur devient froid,
Et, défiance, le fruit de la souffrance.
Triste abîme où je demeure toujours seule…
J’ai beau crier, hurler, personne n’entend,
Ne cherche même à comprendre…
Force cruelle de mes veines qui, désertées de substance,
Continuent encore.
Cœur maudit qui s’obstine à battre,
Qui, malgré les cris sourds de ma nuit,
Veut continuer, poursuivre, pour mieux tomber,
Tomber encore, toujours, affaibli jour après jour.
Mon appel d’amour persiste mais reste muet
Aux oreilles de mon ange de vie.
Et mon cœur s’enferme dans un lieu
Dont les murs ont l’écho profond des regrets et des larmes.

26/03/1998
A Y.



Désespoir constant de mon âme,
Mortel sentiment qui se joue de moi,
Les larmes ne coulent même plus
Et mon esprit divague
L’amour n’est qu’un mensonge.

Le 26/03/1998
A Y.



CAUCHEMAR

Endormie, seule au bord de mon gouffre,
De mon abîme au silence imposant,
Je sens l’odeur de la nuit,
Je ne veux pas ouvrir les yeux, j’ai peur.

Endormie, je sombre dans un univers de nuit,
Dans un cauchemar terrifiant
Où les foules se succèdent, m’observent, se moquent,
Et je suis seule face à eux.

Endormie, je veux crier, mais je ne peux pas
Ils se moquent de moi, je ne peux pas me réveiller
Je voudrais tant fuir ou hurler
Ils reviennent après tant d’années, pourquoi ?

Endormie, je tremble, je suis terrifiée
Comme dans ce passé lointain
Où j’ai été dépouillée du peu de confiance que j’avais
Et ils sont encore là.

Endormie, je m’agite, ils me regardent
Je suis seule face à leurs visages que j’ai voulu oublier
J’ai peur, encore peur, toujours peur,
Ils s’approchent, je voudrais tant pouvoir fuir.

Éveillée, mes yeux sont grand ouverts, enfin j’ai hurlé !
La nuit est tellement noire,
Le gouffre à mon côté est immense, attirant…
Je me lève et regarde, la tête me tourne, je perds conscience, je tombe.

Le 27/03/1998
A eux «J’ai écrit cela en mémoire de vous »…



Maudite indifférence
Objet cruel de mon désespoir
Cri profond et muet de mon âme
Où les larmes blanches coulent doucement.

Cri d'insomnies, d’impuissance, de souffrance
Qui se cogne à mon cœur meurtri
Partir ! Loin ! Pouvoir contempler un autre soleil
Un autre ciel, d’autres gens…

Et l’esprit de mon corps fuit et divague
Dans ce lieu clair et coloré en pastels
Mais cet éloignement n’est que provisoire
Et je retrouve mon lot de solitude.

Blessure de ces regards oubliés
Sanglots enfouis, accumulés
Larmes amères et acides
Poignard maudit de ton indifférence.

Le 31/03/1998
A Y.



Mon cœur s’habille d’un drap sombre,
Noir, étincelant de désespoir.
Nuit profonde de mon âme lointaine,
Disparue dans l’abîme des amours perdues,
Dissipe-toi que le soleil entre enfin !
Lasse des larmes froides et amères
Et des illusions d’étreintes imaginaires,
Je persiste dans l’espérance de jours meilleurs.
La douleur prend place, devient habitude,
Pleurs et rires se mêlent,
Je ne sais plus où je suis, qui je suis.
Mon âme désenchantée fuit dans un univers
Où elle voudrait être heureuse…
Encore une fois, illusion !
L’amour cruel, mensonger, se joue de mon pauvre cœur meurtri…
Que faire ?
Mon espérance demeure vaine
Je sombre encore.
Ah sanglots chauds et tremblants,
Soulagement de mon corps mais non de mon cœur,
Coulez et laissez-moi choir un peu plus profondément.
Illusions, espérances maudites,
Vous avez chaque jour raison de mon âme,
Je crie à la délivrance et à la paix.
Les larmes coulent,
Mon cœur se meurt,
Mon âme attend.

A Y
12/04/1998.



Douce rose où mon cœur se retrouve,
Confession lamentable de mes défuntes amours !
Tu ris, toi, qui au fond de la nuit,
Pousses des cris perçants de triste folie.
Pourquoi ?
Silence ! Quel rire atroce !
Pitié !
Offrez-moi, à défaut de la paix du cœur, la paix du silence !
Mais non, le bruit persiste…
Est-ce vraiment toi qui te moques de ma nostalgie ?
Cette nostalgie de tes yeux qui me poursuivent encore.
Oui, c’est bien toi
Je reconnaitrais ton rire entre mille.
Comme je l’ai aimé !
Et aujourd’hui, j’en viens à le haïr…
Comprends-moi, ange de mes démons,
Tu hantes ma vie tel un fantôme d’éternité,
Et tu prends le droit de rire de moi !
Triste cri qui ne parvient pas jusqu’à toi,
Ma voix se perd dans ces cris.
Continue de rire, je ne parle plus,
Tu ris, je ne vois plus
Tu ris, mes autres sens s’évanouissent,
Tu ris encore, et je me meurs…

A F.
12/05/1998



Doux Trésor, souviens-toi…
Souviens-toi de nos jours enfuis où nous venions te confier les récits de nos cœurs.
Toi, le témoin de nos tristes amours,
Immuable, tu observais…
Et ta sève de tes branches brisées coulait
Comme nos larmes de nos âmes assassinées…
Nous revenions sans cesse vers toi,
Confident de nos passions,
Pour un unique réconfort,
Pour notre nostalgie.
Nous nous asseyions près de toi,
Lasses de la souffrance.
Et la sève coulait de tes branches coupées
Pour nous transmettre la vie que l’on rejetait.
Beau Trésor, souviens-toi…
Rappelle-nous l’écho de ces rires qui montaient jusqu’à ta cime,
Lorsque le bonheur emplissait nos yeux, séchés de larmes.
Oh tendre Trésor, loin de toi,
Nous repensons à notre dernière visite,
Où nous t’avons découvert…
Nos larmes s’échappaient, t’observant,
Et ta sève coulait de ton tronc arraché
Oh Trésor, souviens-toi…

15/05/1998




Si mon âme a été frappé
Par l'expression de ton visage
Si celui-ci s'est gravé lentement sur mon coeur
Et si je continue à croire 
En mes doux rêves
Alors je sais qu'au plus profond de mon abîme,
Tu viens chaque jour près de moi
Et que nous marcherons bientôt
Toi et moi, moi et toi,
Sur les mêmes pas.


15/05/1998


Je t'attends 
Aujourd'hui et pour toujours
Sans frontière dans le temps
Je t'attends
Pour qu'enfin nos amours
Durent éternellement.


15/05/1998



Mon cœur tremble doucement, tendrement, passivement
Et les roses d’un jour demeurent telles un spectacle naturel.
L’aide que j’attends ne vient pas
Et mon âme persiste à croire que le bonheur viendra.
Le monde des illusions,
Seule présence dans l’absence,
Est plus cruel que je ne pouvais l’imaginer,
Mais il est tout ce qu’il me reste.
Violente passion mise à nue par l’orage,
Tu transperces mon corps de poignards acérés.
Et les larmes qui coulent ne peuvent apaiser
Ni les plaies béantes,
Ni les amours déçues.

A Y.
22/05/1998



Monstrueuse bête infernale,
Qui, aussi longtemps que la nuit demeure,
Hurle à sa bien-aimée la Mort,
Pour chercher en vain la délivrance.
Démon abominable,
Seul, éternellement,
Qui crie à Satan de revoir son jugement,
Pourtant trop idéal…
Toi, pauvre diable, tu avais cru passer au dessus des lois,
Et tu te retrouves bien bas,
Seul, avec tes cris pour uniques compagnons.
Resonge à tes crimes,
Plus sanglants chaque fois,
Et pense qu’au fond d’un cimetière froid,
Tes victimes pourrissent,
Tu en riais autrefois…
Alors aujourd’hui,
Et aussi longtemps que la nuit succèdera au jour,
Devenu inconnu à ton regard,
Paie et prie que le monde s’éteigne,
Pour qu’enfin dans ton abîme puante,
Tu rencontres un repos cauchemardesque.

27/05/1998



Amour et haine,
Créations incertaines que mon âme cherche à fuir
Et mon cœur,
Enfermé dans des murs d’absence, de douleur et de cris,
Tombe lentement dans un abîme profondément sombre.
Et la nuit menaçante, étouffante,
Emplit mes yeux de larmes de mes amours évanouies.

A Y.
29/05/1998



Souffle douloureux et silencieux qui torture mon âme profonde.
Tristesse et cris inaperçus, invisibles.
Je voudrais fuir, partir où mon cœur n’aura plus d’obstacles à son bonheur.
L’insouciance est un hymne à la souffrance
Qui déchire plus violemment encore que les mots.
Je me sens si vide, j’ai si mal,
La douleur prouve au moins l’existence !
Le cœur bat malgré les saignements de la tristesse amère.
Le fleuve où je circule est si sombre,
La lumière est absente depuis si longtemps,
Trop longtemps.
J’ai peur
Mes yeux se sont habitués à l’obscurité
Mais mon âme demeure dans l’espérance malgré les déceptions.
J’erre ainsi, délaissée,
La lumière n’existe plus
Et mon corps,
Lassé du manque essentiel à sa survie,
Périt lentement.
Mes yeux regardent l’eau
Et distinguent la pourriture de la souffrance humaine,
A la surface du fleuve des lamentations,
Où je plongerai demain pour mettre fin à mes larmes.

A Y.
05/06/1998



VISION

Les yeux clos, je sens une douce chaleur envahir mon corps
Ta main vient de frôler la mienne.
Je n’ose parler
Je savoure lentement ta présence.
Tu poses doucement ta main sur ma joue
Et essuie mes larmes de bonheur.
Aucune parole
Je n’ai besoin que de toi,
Le soleil perce enfin,
Mes larmes sèchent,
Je suis si bien
Je t’aime…
Et au loin la mer se fait brillante pour le soleil
Et leur union d’éternité efface les traces sur le sable des douloureuses amours.
Et ta main dans ma main, nous créons.

A Y.
05/06/1998



Le froid envahit peu à peu mon corps
Mon cœur, mon âme, mes sentiments s’emmurent d’eux-mêmes
Dans un mausolée suintant de larmes.
La douleur lancinante que tes yeux m’inspirent
Devient le guide de ma chute,
Et la tristesse, le nom de la rivière au-dessous de moi.
J’arriverai bientôt.
Le vide est immense,
L’abîme n’a de fin que ce fleuve douloureux.
Mon corps tombe,
Mon cœur demeure emmuré dans ce tombeau bâti de mes souffrances
Et mon âme demeure près de toi,
Tel un ange qui veille sur tes rêves.

A Y.
05/06/1998



REFUGE

Flots lancinants sur lesquels mon cœur dérive lentement
Refuge isolé de mon âme,
Lieu de régénération lointain et serein.
Le soleil y demeure chaud et rassurant,
La nature calme et bienfaisante.
Et mon esprit retrouve peu à peu la paix
J’y cache mes peurs, mes souffrances, mes tristes amours.
J’y peins mes plus beaux paysages.
L’eau de mon inconstance y est très présente,
Mais, au milieu de tout cela,
Un roc, sûr et solide,
L’amitié,
Me permet de toujours avancer sans trop de craintes.
Tout n’est qu’imaginaire,
Mais cette illusion est nécessaire à mon cœur,
Ce soleil se reflète doucement dans mes larmes.

08/06/1998



SUPPLICE

Peur terrifiante où mon âme entre peu à peu
Ne plus voir ton doux regard,
Ne plus jamais croiser ton beau visage
Oh mon ange, je ne peux croire que tout est fini.
Je pense à toi,
J’avance dans le train infernal qui mène à cette vérité,
Ton absence.
Reviens, mon amour,
Je dois te dire…
Tout avouer enfin,
Te confier combien mon amour est douloureux et merveilleux.
Les larmes ne sont pas imaginaires
Et tu n’es pas un rêve,
Serait-ce mieux ?
Crois-moi,
Si tes yeux m’ont inspiré cet amour que mon passé rejetait,
Les aux revoirs ne doivent pas se passer ainsi,
Sans un mot,
Sans que tu saches…
Je t’en prie mon amour,
Une fois, une dernière fois,
Reviens !
Ne me laisse pas ainsi…
Le poignard de ton absence est plus redoutable que jamais,
Il me fait mal mon ange,
Il me tue,
Je souffre…
Aide-moi…
Supplice !

A Y.
10/06/1998



Je voudrais crier,
Le temps fuit et je souffre
J’ai tant besoin de toi,
Toi que l’existence éloigne de mon regard.
Impuissance insupportable où mon esprit traîne mon cœur
Courant violent de mon amour,
Boue abjecte de la souffrance.
Au loin, j’entends un cri de plus en plus puissant,
Il résonne en moi, il provient de moi.
Mon âme a pris possession de ma voix
Et hurle à l’amour de la délivrer.
Maudite solitude,
Tu la dévores,
Et c’est un dernier cri de défense qu’elle lance à la face du monde.
La mort est plus douce encore
Que les brûlants coups assénés par ton absence.
Ne me laisse pas ainsi, reviens…
Je t’aime.

A Y.
10/06/1998



Solitude insupportable
Cris de douleur et larmes
Aussi loin que les déserts arides,
Amour fuyant, invisible
Et mon cœur indomptable
Espère, pleure et râle
Au son insistant et permanent de la souffrance meurtrière.
Haine grandissante des autres
Qui, heureux, ignorent le désespoir présent et silencieux
D’une âme à l’abandon.
Désespoir qui domine les jours tristes
Et les nuits froides éclairées par la lune,
Devenue seule compagne des angoisses et des cauchemars.

29/07/1998



Bleu lointain, azur sombre,
Horizon rendue flou par les vapeurs océanes.
Soleil brûlant, chaud, luisant
Douce caresse sur la peau pâle des mauvais jours.
Les cris intérieurs persistent,
Comme le temps qui passe, assassin
Et l’amour devient un rêve lointain,
Indistinct, où mon âme espère encore…
La mer s’agite, mon cœur tremble,
Il perd toute sérénité, pleure et saigne à nouveau.
L’été s’achève…

02/08/1998




Absence éternelle qui transperce mon cœur
De ses lames mortelles,
Qui créé ma souffrance quotidienne.

La solitude devient un fardeau presque habituel
Et contre lequel on renonce à lutter.
Je ne peux plus rien…
Seulement continuer encore et toujours,
En espérant un lendemain plus heureux
Avec quelqu’un auprès de moi.

Et malgré tout, les illusions persistent
Pour me rappeler sans cesse mes échecs,
Pour accentuer l’idée si lointaine du bonheur fuyant loin de moi.

Et tous ces noms qui résonnent dans mon âme
Tels un requiem sans fin
Qui brise chaque fois un peu plus mon cœur déjà si vide.

Je deviens craintive,
La souffrance et la peur me tueront,
Je  le sais aujourd’hui.

04/08/1998


Nymphe des eaux
Éveille-toi, chevauche par les forêts et les royaumes
Va admirer l’enfant née de l’écume de la mer,
Celle qui par sa beauté deviendra bientôt la déesse de l’amour,
Et par son titre le témoin de la plus belle loi du monde.
Alternant souffrance et bonheur,
Larmes et sourires,
Elle sera l’emblème de la vie.

Va, Nymphe des eaux,
Va admirer la douce Aphrodite,
Et annoncer à travers le domaine des dieux
L’arrivée de la déesse du plus terrible maux de la terre.

04/08/1998



Que le temps cesse,
Que notre séparation devienne imaginaire,
Ton départ, un ancien cauchemar…
Qu’aujourd’hui tu viennes à moi,
Répondant à mes souhaits les plus profonds
Pour que je puisse te dire les secrets de mon cœur.
Mon cœur, je pense à toi,
Et viens ! Je t’appelle…

A Y.
07/08/1998



Je me sens triste, lasse, lointaine
Le temps n’altère point la souffrance
Et la croire enfuie est une illusion
Encore plus douloureuse
Que l’acceptation de la réalité.

A Y.
Août 1998


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