mardi 15 mai 2012

Texte du 05/08/2002

Je sombre lentement
Mon abîme, mon domicile !
Le sang coule le long de ses murs si blancs…
Tâches de mes stigmates qui s’étalent
Mon immobilité m’entraîne hors de ma vie
Je me fige, la douleur est lancinante ?
Dans les coins, les insectes grouillent, cachés…
Rien ne se voit, rien ne doit se voir
Le paraître l’emporte sur tout…
Il faut sembler bien, qu’importe la réalité !
Derrière le tableau, la vermine !
Je vois le sang, j’entends la vermine,
Je sens la tumeur maligne me ronger
Mais je suis seule et ils sourient
Tout va bien, rien ne se voit…
Je hurle en moi,
Je hurle, mais mon cri est sourd !
Quelle odeur !
C’est moi !
Ma putréfaction !
Je suis bouffée de l’intérieur
Je ne veux plus respirer,
Plus ici, plus comme ça,
Je ne peux pas fuir pourtant…
Alors ?
Me laisser ronger ?
Me laisser sombrer dans la folie ?
Je préférerais y mettre fin
De ma propre main…

05/08/2002

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