Tout mon être se tournait vers toi, vers nous
Mon cœur et mon corps attendaient de te voir pour savoir enfin
Chaque soir ta voix m’emportait et nos mots échangés
Créaient cet espoir fou que tu puisses m’aimer…
Je parvenais à avouer à mon tour
Ces sentiments profonds mais terrifiants
A te murmurer craintive mon amour
Les yeux humides, le corps tremblant et les mains glacées…
Comment aurais-je pu, sereine, te dire
Ce « je t’aime » au son si doux ?
Mon cœur ne gardait les souvenirs
Que de blessures et de maux encore trop douloureux
Mais là, toute peur enfuie, je prenais confiance
Ta voix, au fil des heures, réchauffait mon âme
Et prenait possession de tout mon être…
10/12/2003
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