Absente à ce monde, je clos mes yeux douloureux.
La peur qui m’étreint dans ce tunnel si noir,
Me rappelle mon enfance et mes nuits d’angoisse.
Je revois ce visage terrifiant qui hantait mes cauchemars,
Cette ombre menaçante qui riait de mes cris.
Je ressens cette terreur qui secouait mon corps
Et qui me fait trembler aujourd’hui encore.
Que le temps ait passé n’a pas changé ses traits.
Ses rides d’âge et de haines sont restées immuables
Et son regard diabolique me déchire la peau
Son rire cruel et meurtrier me brise les os
Et je chute lentement dans son abîme de mort.
24/04/2003
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