Parce que j’ai dans le cœur
Des chaleurs
Et des odeurs de l’île.
Parce que j’ai en mémoire
La musique de tes mots
Dans tes paroles disparues.
Parce que je ne peux m’empêcher
De me sentir liée à ces terres
Même si je les foule peu de mes pas.
Parce que les larmes me montent aux yeux
A l’écoute de ces chants qui, de mon enfance,
Reviennent toucher mon cœur aujourd’hui.
Parce que j’ai les yeux tournés vers la beauté de ses paysages
Lorsque je me trouve derrière ma fenêtre
Où s’écoule la pluie du nord.
Et parce que je suis émue en mon âme
Même si je ne comprends pas le sens des mots
Chantés par ces voix bouleversantes.
Je sais qu’en mon sang et mon cœur
Je porte et vis mes origines.
2004
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