Ma vie interrompue,
Coupée du monde et de l’air.
Enfermée dans une cage de verre,
Je regarde la foule passer et construire leur quotidien.
Absente, silencieuse,
Je ne parviens pas à leur crier mon mal.
Sourde, l’atmosphère est sourde.
La peur et le monstre qui me rongent immobilisent mon cœur
Et le durcissent…
Je suis seule enfermée dans mon corps
Je ne peux que vouloir le détruire…
Comment pourrait-il être un allié
Alors qu’il m’est si étranger ?
Il ne fait pas partie de moi,
Mais j’en suis prisonnière…
Mortel, il me condamne à l’abîme
Que je voudrais ignorer et fuir
Mais comment échapper à l’inéluctable ?
La réconciliation et l’acceptation réclament du temps…
19/03/2005
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