lundi 14 mai 2012

Texte du 04/02/2003

Je vogue et le temps m’emporte
Malgré moi…
Le cœur un peu effrayé,
Je baisse les yeux…
Je n’ose affronter ton regard qui bouscule ma réalité.
Et déjà, vacille mon équilibre encore si fragile.
La crainte d’être moi dans ce monde si étrange me force à garder la main fermée
Alors que je brûle de la tendre vers toi…
Mes larmes coulent, silencieuses,
Tandis que je te regarde t’éloigner,
Mon âme, trop apeurée de s’ouvrir à la vie.
Je ne veux plus que fuir mais je demeure
Paralysée, figée par la terreur, foudroyée
Par mon propre cœur.
Le vent souffle, la tempête s’éveille
Et le temps m’emporte, malgré moi…

04/02/2003

1 commentaire:

  1. Ce que tu viens d'écrire me touche. Tu sais parler aux sensibilitées des âmes.

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