lundi 14 mai 2012

Texte du 25/03/2005

Au cœur de l’ivresse
L’abandon aux tentations
Celles qui murmurent dans l’ombre
De refuser les carcans moraux.

L’abandon à ce qui au fond de soi
Crie les révoltes qui restent muettes…
Au cœur de l’ivresse
L’audace d’être soi comme jamais.

Etre ce soi que l’on recherche
Pendant des séances innombrables sur un divan
Etre ce soi que l’on refoule
Par peur d’apparaître.

Apparaître tel que l’on est
Dans une foule anonyme
Tellement uniforme
Que nul n’oserait dépareiller.

Oser s’écarter, bousculer
Crier que l’on est au monde
Comme chacun l’est à sa façon
Et non pas comme tous s’y meuvent.

Au cœur de l’ivresse
Retentit ce cri animal,
La foule se fige, un court instant
Puis reprend sa marche lente et cadencée.

25/03/2005

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